L'Ouganda est situé au sud du Sahara, dans le centre-est de l'Afrique, la partie la plus méridionale traversée par la ligne de l'équateur. La superficie de l'Ouganda est de 241 040 km² et sa population est d'environ 40 millions de personnes. Le climat est tropical et généralement pluvieux avec deux saisons sèches, de décembre à février et de juin à août. Dans le nord-est, l'Ouganda est semi-aride. La température moyenne est d'environ 26°C (la température maximale varie entre 18°C et 31°C et la température minimale entre 15°C et 23°C). Les précipitations annuelles moyennes en Ouganda se situent entre 1 000 et 1 500 mm, dont la majorité est reçue entre mars et juin avec des précipitations de plus de 500 mm. Le sud est généralement plus humide que le nord, le sud-ouest recevant les plus fortes précipitations. Le nord-est a le climat le plus sec et est sujet à des sécheresses. L'Ouganda est presque entièrement situé dans le bassin du Nil. Le Nil, qui coule vers le nord-ouest entre le lac Victoria et le lac Kyoga, reçoit le fleuve Kafu et continue jusqu'au lac Albert. De là, il coule sur environ 200 km jusqu'à la frontière du Sud-Soudan. Les principaux lacs sont le lac Victoria, le lac Kyoga, le lac Edward et le lac Albert.
L'hydroélectricité en bref
PCH Rwimi, Ouganda (Photo : HPAU)
La capacité hydroélectrique installée est passée de 380 MW en 1999 à 1 254 MW en 2019. Cependant, avec 26 %, le taux d'électrification de l'Ouganda est l'un des plus faibles d'Afrique. Ce taux est encore plus faible dans les régions rurales (entre 5 et 9 %). L'objectif du gouvernement de porter ce taux à 100 % doit être atteint d'ici 2035.
Avec 35 MW, l'Ouganda a la plus grande capacité installée de la petite hydraulique en Afrique de l'Est (sur la photo, le PSM Rwimi est représenté). L'objectif du gouvernement d'augmenter le taux d'électrification montre la nécessité d'augmenter la capacité du PSM. L'Ouganda a lancé les tarifs de rachat des énergies renouvelables (REFIT) en 2007 pour encourager les investisseurs privés. Le programme REFIT est complété par le programme de complément tarifaire appelé Global Energy Transfer Feed-in Tariff (GET-FiT). En 2020, certains des projets inscrits dans le cadre de REFIT sont opérationnels, tandis que d'autres sont en phase de mise en œuvre. La quatrième phase de REFIT de 2019 place le développement de la petite hydraulique en tête de liste des priorités.
PCH Nkusi, Ouganda (Photo : HPAU)
Il n'en reste pas moins que le processus de planification présente des difficultés, notamment des coûts initiaux élevés et un accès limité à l'aide au démarrage et aux investissements en capitaux. Dans le cadre de HYPOSO, ces défis seront étudiés de manière approfondie et des solutions viables seront élaborées. HYPOSO vise donc à soutenir les objectifs politiques en Ouganda, à aider la population à accéder à une énergie propre et à permettre à l'industrie hydroélectrique européenne de trouver les meilleurs partenaires via le réseau HYPOSO.